Pauline Tschaen Sommaire
Il y a quelques années, j’ai passé une porte que je ne pensais jamais franchir. Je suis entrée dans un refuge pour devenir bénévole. Ça m’a un peu pris comme ça, du jour au lendemain. J’ai ressenti le besoin de m’engager plus, auprès de plus d’animaux alors que je pensais que mon cœur de guimauve ne pourrait jamais le supporter. Ma vocation s’est ravivée là !
Et pourtant, me voilà bénévole …
J’ai décidé d’oser et de m’investir pour promener les chiens principalement. En poussant ce jour-là la porte du refuge, j’ai ouvert la porte d’un autre monde.
J’ai rencontré tellement de chiens. Certains pour une promenade et d’autres pour de longs mois. Certains avec une tolérance mutuelle et d’autres avec des coups de foudre instantanés, des relations d’amour au 1er regard. J’ai rencontré toutes races de chiens et appris à les connaître au-delà des préjugés. J’ai vu des histoires dramatiques, de la souffrance mais aussi des histoires magnifiques. J’ai vu des gens s’engager pour la cause animale, j’ai rencontré des personnes qui aiment autant les animaux que moi et je me suis faites des amis (qui se reconnaîtront j’espère !). J’ai appris tellement de leçons de vie, de résilience, j’ai reçu tellement d’amour (et de bave aussi), j’ai pu donner tellement d’amour.
Et j’ai pleuré aussi, c’est sûr.
J’ai pleuré face à la souffrance et à l’abandon. J’ai pleuré de dire au revoir à mes chouchous au moment de leurs adoptions, tout en étant contente de les voir enfin partir.
Pourtant, je ne regrette pas un seul instant d’avoir franchit cette porte. Je ne regrette aucune larme, aucune chute ni aucun bleu. Car le jour où j’ai osé m’engager, je me suis sentie utile. Utile pour chaque chien que j’ai promené, pour chaque regard et chaque caresse. J’apporte ma pierre à l’édifice d’un monde sans souffrance animale, je fais quelque chose de concret. Et ça, mon cœur de guimauve adore !
Je dédie ces quelques mots à tous ces chiens que j’ai croisé, à tous mes chouchous, à tous ceux qui ont été adopté, à ceux qui attendent encore leur tour et à ceux qui sont partis rejoindre les étoiles. Je vous aime (et vous me le rendez tellement).
