Pauline Tschaen Sommaire
Le chat est un animal intriguant. On le dit indépendant et pourtant, il n’en est pas moins sociable, souvent attaché à l’homme. Il existe toutes sortes de chats : de gouttière, de race, de salon, sauvage, chat câlin ou joueur … Aussi différents soient-ils, je pense qu’ils sont tous de grands enseignants pour nous.
« Vous attendez quelque chose de moi ? »
Prenons un exemple. Vous vous retrouvez chez des amis qui ont un chat. Vous adorez les chats et n’avez qu’une envie, c’est qu’il s’approche de vous. Pour que vous puissiez le caresser et peut-être même l’entendre ronronner (récompense suprême). Est-ce que le chat va venir et répondre à vos sollicitations ? Il est fort probable que non. Il vous apprend la frustration. Et plus vous allez être frustré, moins il va s’approcher de vous.
A contrario, si vous y êtes allergique ou ne les aimez pas, il y a de fortes chances qu’il vienne se frotter à vous, voir vous saute carrément sur les genoux au milieu du repas. Alors que c’est quelque chose qu’il ne fait jamais selon ses gardiens. Sadique vous avez dit ? Dans cette situation, il vous propose finalement de faire respecter votre espace personnel et d’être sûr de vous.
Et des anecdotes comme celles-là, nous en avons tous à raconter.
Le chat nous enseigne
Pourtant, ces animaux ne sont pas mauvais ou mal intentionnés. Ils nous offrent des leçons que nous avons du mal à comprendre. Ils nous invitent à respecter l’espace de chacun et à faire respecter le nôtre.
Ils nous disent « non, je ne me force pas à faire des choses que je n’ai pas envie » et « je fais respecter mes refus, je les impose même ». Vous vous êtes déjà fait griffer alors que vous caressiez le chat et qu’il battait de la queue ? Si oui, vous voyez de quoi je parle. Et dans cette situation, il nous invite aussi à comprendre qu’un refus n’est pas un rejet de ma personne. Il n’est pas dirigé contre moi personnellement. C’est le choix que fait l’autre pour lui-même, le meilleur qu’il peut faire.
Finalement, il s’agit de comprendre les limites des autres, de ne pas poser d’attentes sur eux, de respecter les refus ou alors d’en assumer les conséquences sans rejeter la faute sur l’autre. Et de faire respecter ses propres limites. Quand c’est non, c’est non. Point.
Alors merci aux chats, et je vous souhaite que votre prochaine rencontre avec ce félin soit différente, imprégnée de cette nouvelle compréhension de l’animal « préféré » des français.
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