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Il y a quelques années, nous avons recueilli un chinchilla déjà âgé de 7 ou 8 ans. Je n’y connaissais pas grand chose et je me disais que c’était assez simple de s’occuper d’un chinchilla : du nettoyage et remplir des gamelles. De temps en temps, j’essayais de m’approcher de lui mais sans succès.
Tout ré-apprendre
C’est toute confiante, quand j’ai commencé la communication animale, que j’ai fait une séance avec Voyou. Mon sourire s’est vite effacé devant les constats cinglants de l’animal. Finalement, je n’avais rien compris … S’occuper d’un être vivant, ce n’est pas nourrir. Et être en lien, ça se mérite, ça se construit par la confiance. L’égo en prend un coup, certes et j’ai décidé d’apprendre par 2 voies. La 1ère a été de bûcher sur la race, ses besoins physiologiques et d’habitat. La 2nd a été de demander à Voyou lui-même comment prendre soin de lui.
Alors pour résumer, voilà ce que nous avons mis en place :
- Changement de l’alimentation pour une alimentation spéciale chinchilla
- Changement de la gamelle d’eau (fini le biberon)
- Sorties quotidiennes :
- aux horaires d’activité de l’animal donc ici le soir
- rampe de sortie de la cage pour qu’il puisse sortir et rentrer comme il veut
- durée de la sortie selon ses besoins, parfois c’est 15 minutes et parfois 1 heure
- être disponible à ses sollicitations, le laisser s’approcher, renifler, grimper sur les jambes à son envie et rythme. L’accueillir quand il le fait.
- Création d’un espace supplémentaire autour de sa cage, permettant de laisser la porte de la cage toujours ouverte
- Communication animale régulière pour savoir comment ça va et ce que je pourrais encore améliorer.
En un mot : ENGAGEMENT.
Et construire des liens avec un chinchilla
Nous avons maintenant des relations plus proches, nous pouvons le caresser, être en lien avec lui et c’est magique. Nous avons tissé des relations peu à peu.
Bien sûr, tout cela ne remplacera jamais une vie sauvage, en pleine nature. Ce que je sais être son envie profonde, la liberté.
Je l’aime ce petit Voyou et je suis heureuse qu’il soit dans nos vies. Je pense quand même que nous, les humains, avons une profonde réflexion à mener sur les rongeurs et autres animaux en cage dans nos maisons. Quelle vie leur offrons-nous ? Est-ce que nous échangerions notre place avec la leur ?
Pour ma part, j’offrirais toujours un foyer à un animal qui en a besoin, peu importe son espèce. J’espère cependant que dans un futur proche, nous préférerions laisser ces animaux à l’état sauvage plutôt que de leur faire vivre une existence captive, aussi douce soit-elle.
PS : Si vous avez envie d’offrir un foyer à une petite bête et l’envie d’en prendre vraiment soin, adoptez-la dans un refuge, où les NAC sont de plus en plus nombreux à être abandonné. Merci pour eux ! Et faite le plein de conseils dans notre groupe facebook.